Des imbéciles creep dans le métro 2

C’est à croire que tous les dérangés de Montréal se ramassent dans le métro de Montréal… dans MON wagon! J’ai déjà un post à propos de trois imbéciles, voici un nouvel ami qui gagne sa place dans mon palmarès de ceep de métro!

On l’entend un peu mal sur la vidéo, alors je vous fais une petite mise en contexte:

J’étais tranquillement assise à lire (d’où le coin de livre dans le vidéo) quand tout à coup POW POW POW BRRA BRRA BRRRRRRAA!!  Je fais une petite crise cardiaque (surtout que c’était 2 jours après la tuerie de la première de Batman) à entendre des coups de feu dans le métro. Je lève les yeux… et vois ce beau spécimen de piment.

Le gars, à l’aide de son cellulaire, fait jouer des effets sonores de coups de feu de différents calibres. Allant du glock (aucune joke de Roi Heenok n’est permise ici) à la mitraillette, il les fait jouer un par un à pleine tête dans le wagon, accompagnant chaque bruit d’un signe de tête approbateur. Le vidéo est un petit segment, car il l’a fait pendant 5 stations. Il y avait un IMMENSE malaise dans le wagon, personne ne bougeais, personne ne parlais… les gens changeaient même de wagon aux stations.

Entre les stations Atwater et Lionel-Goulx, il s’est finalement levé pour sortir. À l’aide de son cellulaire qui faisait encore les foutus bruits de mitraillettes, il s’est mis à le tenir à bout de bras et à viser des gens dans le wagon ou à tourner sur lui-même, le bras tendu, faisant comme si il tirait à la ronde.

Si un jour, vous vous demandez comment causer le plus gros froid au monde dans un métro, voici une excellent méthode. Sérieusement, qu’est-ce qui se passe dans la tête de certaines personnes????

Encore un et c’est fini, j’achète une auto!

J’ai des gros seins

Maintenant que j’ai votre attention, on va discuter d’un sujet qui m,a l’air, ma foi, fort intriguant pour plusieur d’entre vous: ma poitrine.

J’AI DES GROS SEINS

C’est pas nouveau, je les ai depuis que j’ai environ 10 ans. Je compte aussi les garder jusqu’à ce que mort s’ensuive. Je vis avec tous les jours, je les lave, je les habille, je les trimballe…  Alors est-ce qu’on peut m’expliquer pourquoi certaines personnes prennent encore la peine de me dire  »eh, t’as des gros seins! »… Ça a à peu près autant d’impact que de me faire dire que j’ai des pieds, JE SUIS AU COURANT!

Les gros seins attirent aussi les questions bizarres:

Tu portes quelle grandeur de brassière? Tu comptes m’acheter un soutien-gorge? Non? Eh bien veux-tu bien me dire à quoi ça va te servir de savoir si je porte du B ou du DD? Cette question est souvent suivie par une phrase du genre  »Ah, parce que je connais une fille elle, elle a du DD et sont pas aussi gros… ». Alors cette fille, probablement une amie, a comme trait distinctif sa taille de soutif? Meh…

C’est tu lourd?  D’après toi, mon p’tit piment! des seins c’est fait de graisses, de nerfs et d’autres trucs qui sont dans la peau. si ce n’était pas lourd, on aurait pas des soutiens-gorges pour les soutenir.

J’peux-tu y toucher? Si tu tiens pas tant que ça à tes dents, je t’invite à tendre le bras et en prendre une bonne poignée. Sinon, garde tes mains dans tes poches.

C’est tu encombrant? Encombrant pour quoi au juste? La seule chose que je peux pas faire, c’est de croiser mes bras sur ma poitrine. D’autres questions épaisses? 

Le fait d’avoir des gros seins apparamment envoie comme message qu’on aime en parler. Honnêtement, c’est pas un sujet très intéressant, on a jamais rien à dire d’intelligent là-dessus et on a bien vite fait le tour. Alors m’informer, comme ça out-of-the-blue, vos préférences de tailles de seins, les seins que vous avez déjà vus qui sont plus petits ou plus gros, n’importequoi qui regarde mes propres seins… Ce serais-tu dequoi, dont je me caliss, d’après toi? (merci François Pérusse)

Et une petite note rapide pour les dames qui dédaignent le fait que j’ai des gros seins:  Ta geule, c’est de la jalousie, tout le monde le sait.

Mais bon, mes seins moi je les aime. Je les porte fièrement… car je peux pas vraiment faire autrement en fait. Tu peux regarder, du coin de l’oeil, d’un regard furtif… mais à moins que je sois nue à quatre pattes devant toi en criant  »AWEILLE BEUBÉ FAIS MOI MAL », garde-toi une petite gène dans ta contemplation. J’veux dire, prend une photo-mémoire et use de ton imagination dans la douche tantôt. Si tu fixes, même si t’es un inconnu au milieu du métro, tu peux être CERTAIN que si tu décroches pas de ton staring contest avec mes mammelons (en passant, j’vais gagner, un mammelon ça cligne pas) après 10 secondes (et je compte), je vais te laisser savoir, à voix haute et d’une manière qui va te faire sortir et attendre le prochain métro, que c’est pas très poli ce que tu fais. Et anyways en partant, ta maman est sensé t’avoir dit que c’est pas poli!

Alors mes seins et moi, on retourne à nos occupations, et on vous dit bonne journée 🙂

(maintenant qu’on a fait le tour du sujet, on peux-tu en revenir?)

La chienne à Jacques

Après l’article sur la brique et le fanal, je poursuis le bal avec une nouvelle expression:

Elle est habillée comme la chienne à Jacques.

Honnêtement, je ne sais pas trop par où commencer avec cette phrase… Premièrement, pour se situer, faudrait savoir c’est qui Jacques.

C’est un ami, le voisin, le vieux mon’oncle de ta collègue de travail… Car tout le monde (ou presque) connaît un Jacques. Moi le seul Jacques que je connais, c’est un technicien de son de 38 ans avec les cheveux longs et une cigarette toujours au coin de la bouche. Mais votre Jacques, c’est peut-être le curé, ou votre père…

Même une fois qu’on a identifié Jacques, comment on sait s’il a un chien, et comment on sait que c’est une femelle? Le fait de n’avoir aucune de ces informations à priori fait qu’on ne peut pas utiliser l’expression, car ce serait de la fausse représentation! Disons qu’on ait identifié le Jacques, le chien et le sexe dudit chien, encore faut-elle qu’elle s’habille cette chienne! Les  »vêtements pour chiens » sont habituellement fait pour de petits chiens (chiuaua, poméranien, yorkshire,…) et non pour les gros chiens comme un bouledogue ou un labrador. Alors si la chienne est un dalmatien (on extrapole là, suivez un peu!) et qu’elle n’a pas de vêtement, est-ce que l’espression sert à définir une femme qui se promène nue? Et si c’est un chien plus poilu (exemple un Chow-Chow, on est encore dans l’exptrapolation lecteur) c’est pour définir une femme qui se promène nue ET qui a une pilosité prononcée?

Quelqu’un m’a lancé comme théorie que la  »chienne à Jacques » pourrait être une  »chienne » dans le sens de l’uniforme que portent les mécaniciens. Bon… On reviens donc au premier problème de mon histoire… Si le Jacques que je connais n’est pas mécanicien, mais bien, disons, boulanger, mais que je connais un Henri qui est mécanicien, dois-je changer ma phrase pour  »Elle est habille comme la chienne à Henri »? Y a-t-il une raison pour que ce soit celle de Jacques, a-t-elle quelque chose de spécial?

Et aussi… Comment peut-elle s’habiller COMME la chienne à Jacques…. elle serait plutôt habillée AVEC la chienne à Jacques (ou Henri, dépendamment du mécanicien connu). À moins que la chienne soit en fait un vêtement qui porte lui-même des vêtements… Ce qui serait, par contre, totalement incongru.

 

Finalement, personne ne sait qui est Jacques, personne ne sait s’Il a un chien, si c’est une femelle, ou si on parles finalement d’une pièce de vêtement. Est-ce qu’on peut juste tous s’accorder pour dire:

Elle s’habille vraiment mal

Et peut-être y introduire un élément de comparaison connu, au lieu de laisser tout le monde dans le néant avec un chien-vêtement d’un homme hypothétique?!?!?

La brique et le fanal

J’ai un cerveau over-analytique qui (selon ma mère) ne s’arrête vraiment pas à analyser les bonnes choses. Alors après avoir entendu une expression bien courante l’autre jour, j’ai ressassé le tout dans ma tête et je vous sert mon analyse-de-phrase-qui-changera-absolument-rien-quand-vous-aurez-fini-de-la-lire-mais-qui-m’a-vraiment-torturé-l’esprit :

Je vais t’attendre avec une brique et un fanal

Premièrement il faudrait se demander à quelle époque est née cette phrase, et pourquoi est-elle encore utilisée aujourd’hui. Le fanal nous donne un bon indice du fait que c’était un temps où on ne s’éclairait pas encore nécessairement à l’électricité. Parce que sinon, le fanal n’aurait pas lieu d’être, et je pense que c’est illégal de se promener avec un fanal allumé dans les rues…

Habituellement cette phrase est utilisée dans un contexte où l’on a un problème à régler avec quelqu’un. Cette phrase est en fait la version adulte de ‘‘Je vais t’attendre au rack à bycick à 4 heures’’. Parce que passé le secondaire, les opportunités d’avoir un stationnement à vélos à portée de main pour régler un conflit se fait beaucoup plus rare. Et comme on peut le deviner, c’est l’expression qu’on utilise quand on veut régler un conflit avec quelqu’un, mais pas en enterrant la hache de guerre et en étant pacifique. Ce qui m’amène à cette remarque est bien sûr la brique. Avouons que comme éléments de poids, il n’y a pas bien mieux qu’une brique pour gagner un argument. Même aujourd’hui, la brique est encore de mise pour gagner un argument (clin d’œil ici à mes porteurs de carrés rouges http://www.youtube.com/watch?v=EpQrNObvQLo ). Quoique aujourd’hui, avec les campagnes contre l’intimidation, la violence, la chicane… les recours seraient sûrement différents.

Ce qui m’amène à parler de l’élément qui me chicotes le plus : le fanal.

POURQUOI!

Est-ce que le fait d’avoir un fanal oblige l’altercation à se passer la nuit? Sinon, pourquoi un fanal? Et aussi, plein de questions seraient évitées si on avait l’information nous disant si le fanal est à l’huile ou à l’électricité. Car, dans le cas qu’il est à l’huile, il n’est pas mentionné, mais est-il de rigueur que la personne attendue vienne avec des allumettes? Car il va falloir l’allumer ce fanal. Et si jamais la personne convoquée n’est pas libre le soir, est-ce que la phrase est encore valable? Est-ce qu’on peut troquer le fanal pour un objet plus propice à l’heure de la rencontre? Et disons qu’il pleut, est-ce qu’on peut changer le fanal pour un parapluie où il va faire trop noir et on est mieux de changer la date?

Aussi, l’ordre est-il important? Voulant dire; est-ce que la brique et le fanal doivent être dans une main respective, ou c’est au choix du porteur? Si moi je suis gauchère, je devrais tenir le fanal ou la brique dans ma main gauche? J’imagine que ça dépend de ce que je comptes faire de ma brique… Mais peut-être aussi de si je dépose le fanal ou non… Car ça non plus c’est pas mentionné.

Et si j’essayais de mettre cette phrase au goût du jour, je me demande à quoi ça pourrait ressembler :

Je vais l’attendre avec un tazer gun/poivre de Cayenne et une lampe de poche

Je vais l’attendre avec mon cellulaire et une longue lettre expliquant pourquoi je t’en veut

Je vais écrire sur ton wall Facebook!!!

Finalement, c’est peut-être une phrase qui appartient à son époque, mais qu’on utilise par souci de confort de patrimoine… ou un truc du genre. Quoique je n’aie aucune idée de quand et d’où provient cette phrase. Ma curiosité m’a grugé, j’ai ouvert internet. J’ai fait des recherches sur internet en vain… aucune d’explication ni de provenance.. mis à part une adaptation bizarre de la phrase-vedette : ‘‘On va t’attendre, tu vas voir ça va te couter une brique pis un fanal.’’ Visiblement des touristes qui essayaient de s’intégrer… Quel raté!

En conclusion, je n’ai pas de conclusion. Même après analyse (oh combien inutilement profonde) cette phrase ne veut toujours rien dire et je vais quand-même continuer de l’entendre dite par des gens aussi dans l’ignorance que moi, mais qui ne se seront jamais arrêtés pour l’analyser!

Ma mère, mon idole

Avec la fête des mères, c’est le temps d’avoir une pensée pour notre maman. Moi non seulement j’ai une pensée pour elle tous les jours, mas je voulais prendre l’occasion pour partager cette pensée avec vous et lui faire une petite fleur. Car si quelqu’un mérite de se faire louanger, c’est ma mère.

J’ai eu la chance de naître dans une belle famille unie, avec des parents aimants. J’ai grandi dans une maison ou a toujours régné la joie et la bonne humeur. Même quand les choses se sont gâtées, même quand mes parents se sont divorcés, la vie est restée beaucoup plus rose qu’elle n’aurait pu l’être. Ma mère a été tellement forte! Elle a pris la charge d’élever mon frère et moi, alors âgés de 5 et 7 ans, seule. Et jamais nous n’avons manqué de rien. Du plus loin que je me rappelles, toutes les fins de semaines étaient une activité ou une aventure, tous les repas étaient animés et tout les moment où j’ai eu besoin de quelqu’un, j’ai eu ma mère. Elle a toujours été si vive et joyeuse. toujours à chanter rigoler et être avec nous. J’ai d’innombrables beaux souvenirs de mon enfance, eils ont tous pratiquement effacés les jours plus sombres, car l’important c’est qu’elle était là pour nous, avec nous, tous les jours.

J’ai été une adolescente quelque peu turbulente (J’ai un caractère quand-même! Je le tiens d’elle!) J’ai pris des bizarres de décisions, j’ai fait des erreurs, j’ai eu des impulsions. Jamais je me suis sentie jugée ou que ma mère n’était pas fière de moi. Et quand je me suis brisée le nez après une autre de mes aventures ou idées, ma mère a toujours été là pour sauver la situation sans jamais me dire  »Je te l’avais dit ». Elle a toujourss couvert mon frère et moi d’un amour inconditionnel que nous pouvions très bien sentir et nous a toujours poussé à être curieux, fonceurs et intéressés à la vie. Elle a encouragé nos esprits et nos yeux à s’ouvrir, et à apprendre à accepter et à ne jamais juger les autres. Tout ce que ma mère a fait a été douceur et amour. Aujourd’hui mon frère et moi avons respectivement 20 et 22 ans. Nous sommes deux adultes accomplis et épanouis. Nous avons eu une jeunesse et une adolescence comme peu que je connaisse ont eu la chance d’avoir, et c’est bien grâce à ma mère.

Aujourd’hui je regardes ma mère et son parcours, il est dur d’exprimer à quel point je l’aime et je l’admire! Elle a fait preuve d’une telle force et d’un réel talent pour être mère, mais c’est car derrière celle qui pour moi est maman, est aussi une femme exceptionnelle. Aujourd’hui je ne fait pas que célébrer ma mère, mais aussi la femme qu’elle est, et la chance que j’ai eue d’atterir dans ses bras. On a qu’une seule mère dans la vie, et moi je suis choyée d’avoir la mienne. Elle est joviale, souriante, attachante, belle, oh tellement belle!

Maman je n’aime pas n’avoir que comme prétexte que c’est la fête des mères pour t’écrire quelque chose. J’essaie de te le dire le plus souvent que je le peux et j’espère que tu sais à quel point je t’aime et encore une fois que je t’admires. Merci d’être toi, aussi merveilleuse et souriante que tu es. C’est un honneur de me faire dire à quel point je te ressemble. Car si les gens voient en moi même une parcelle de ce que tu représentes, ça veut donc dire que je suis à l’image de l’incroyable femme qui m’a élevée!

Je t’aime, bonne fête des mères

Ta fille, Cath

Cyber-prédateurs et chasse aux sorcières

La lutte contre les cyber-prédateurs est rendue comme la chasse aux sorcières… C’est-à-dire démesurée, non-contrôlée et transformée en campagne de terreur pour le commun de la population.

C’est en 1233 qu’a commencé la frénésie contre les dites  »sorcières ». Les persécutions ont duré plusieurs siècles pour enfin prendre fin avec la dernière sorcière brulée en 1856 à Camalès. Durant cette période, il était on ne peut plus facile d’accuser une voisine discrète ou une soeur trop volage de sorcellerie. Et coupable ou non, l’histoire de chaque cas ne finissait jamais bien pour les accusées. Il y a même, en 1486, un livre intitulé le  Malleus Maleficarum (aussi publié en français sous le titre marteau des sorcières) qui fut publié par deux hommes dominicains. Ce livre de référence décrit les sorcières, leurs pratiques, et les méthodes à suivre pour les reconnaître et a servi dans les tribunaux pour juger les sorciers et sorcières de ce temps.

Aujourd’hui, avec la frénésie des cyber-prédateurs, on assiste à une nouvelles chasse aux sorcières, mais aidés de la technologie morderne. Notre Malleus Maleficarum d’aujourd’hui, c’est facebook. Combien de nous ont notre page d’accueil parsemée de messages dénonciateurs par telle ou telle page contre les cyber-prédateurs. Mainteant avant de me faire jeter des roches, je tiens à mentionner que je suis contre la pédophilie (non mais apparemment il faut préciser) et pour les moyens de pression pour arrêter ces énergumènes. Mais les réactions démesurées commencent à déborder. Je me suis intéressée à ce mouvement et décidée de suivre les pages pendant quelques semaines. J’y ai lu certaines choses qui m’ont fait friser à l’envers:

Des dénonciations douteuses, des centaines de personnes qui s’inventent juges ou parents, des jugements non-fondés, basés parfois sur un mot ou une image… Sérieusement je m’extasie devant le courage et le pouvoir que l’anonymat et la sécurité d’un clavier d’ordinateur donne à tant d’individus parfois. Une jeune fille fait un viédo où elle fait une chanson parodie avec des propos (je l’accordes) déplacés? Son père est absent, sa mère est une barmaid, elle est une enfant perdue avec des problèmes psychologiques qui nécessitent une intervention psychiatrique, elle ne mérite que de se faire violer… Non mais, êtes vous juges de tout et rien qui passe sur internet, ou vous êtes sur une campagne contre les cyber-prédateurs. Se dire contre la pédophilie, puis souhaite à une jeune de 15 ans victime de son manque de jugement de devenir aussi victime d’un pédophile…. c’est pas UN PEU contradictoire? On a même droit à des vidéos de gens qui dénoncent des  »supposés-pédophiles » en donnant leurs informations personelles… J’aimerais savoir sur quelle base ces gens se posent pour faire d’aussi lourdes accusations. Car le mot pédophile est rendu  »à la mode » et on oublie à quel point c’est un obus sur une vie. Car il est facile d’accuser quelqu’un de pédophilie ou d’être un cyber-prédateur. La personne risque d’être arrêtée, jugée, et dans plusieurs cas trouvée innocente. Mais qu’est-ce qui arrive après. Tout le monde n’oublie pas magiquement. Le doute reste, simplement car il y a eu une accusation et ça a un impact direct sur la carrière, la famille, la vie sociale et privée… Faut-il rappeler que le consentement sexuel est à 16 ans? et qu’un homme qui adresse la parole à un/une mineur(e) n’a pas automatiquement d’intentions sexuelles? J’ai lu ce matin un commentaire laissé disant qu’  »un homme célibataire et sans enfants passé la trentaine est sujet à être un pédophile ou cyber-prédateur ». C’est le genre d’accusation générale ultra-bidon que je dénonces.

Serrez vos buches et vos torches, car à voir ce tout ce qui se fait avec les techniques anti cyber-prédateurs et des dénonciations, on aurait passé au bûcher tout homme qui a passé la vingtaine. J’approuves les luttes anti-pédophiles, mais j’aimerais que les médias sociaux et autres  »techniques » utilisées en ce moment servent VRAIMENT à faire quelque chose… et non à débattre et donner son grain de sel sur tel et telle personne…

J’ai hâte qu’on cesse de chasser les sorcières et qu’on s’attaque aux choses qui existent vraiment, sans artifices ni trompettes.

Carré rouge + métro de Montréal

En ce mercredi matin, j’ai eu droit à une scène plutôt distrayante en me rendant au travail. Je tenais à la partager avec vous!

Les joies du métro de Montréal, qui est en  »panne de service » 14 fois paar jour! Ce matin j’étais en route pour le bureau quand le métro s’est arrêté à l’arrivée d’une station, les lumières se sont éteintes et les portes sont restées fermées. Au bt de quelques minutes, les gens dans le wagon ont commencés à s’agiter.

j’étais assise sur un banc double à côté d’une jeune portant fièrement son carré rouge, et de l’autre côté de moi se trouvaient deux dames d’un certain âge. L’une d’elles, après avoir ronchonné à voix basse, s’est retournée vers sa voisine et a exprimé à voix relativement haute:

 »Voilà, les grévistes ont mis des bombes dans le tunnel. On va tout mourrir! J’te l’avais dit Joanne qu’ils finiraient par se mettre à tuer des gens. Eh calvasse pourquoi on est sorti nous à matin! Maudit gouvernement, Ils auraient dû donner aux étudiants ce qu’ils voulaient avant. Là ils vont être pognés pour ramasser des morts avec des pelles. »

Et là j’abrège, car elle a beurré épais. Comme elle prenait une seconde pour reprendre son souffle avant de se relancer dans une autre tirada à propos de notre mort imminente, l’étudiant assis à mes côtés se retourne et dit:

 » Madame, si on avait à poser des bombes, ce serait idiot de le faire dans le métro. Tant qu’à faire sauter quelque chose, on y irait pour un édifice gouvernemental ou un pont. Beaucoup plus efficace côté message, et pour le pont, ben on ferait une pierre deux coups. Le métro est en sécurité, inquiétez-vous pas. On en aura besoin pour aller à nos cours une fois qu’on aura gagné. »

Et un homme debout devant nous d’ajouter:

 » Ben si c’est un pont, prenez Mercier. C’est de la marde et ça fait des années qu’ils le patchent. Si vous pensez faire une pierre-deux coups faites le au moins comme il faut! »

Les lumières se sont rallumés, les portes se sont ouvertes et le métro a repris son trajet. Et moi, j’ai ri derrière mon journal jusqu’à ma station.

En arrivant au bureau, je lis sur facebook qu’effectivement, des bombes fumigènes ont été lançées dans une station de métro par des étudiants.

Et de nouveau, j’ai ri.

Bonne journée

Suivi de l’histoire Vinny Bigwhiteboy

Plusieurs d’entre vous ont suivi l’histoire de Vinny Bigwhiteboy, sur Facebook. Afin d’éclairer les lanternes, voici un petit résumé de ce qui s’est passé et où nous en sommes avec l’histoire.

Il y a quelques semaines. Un personnage est apparu sur facebook sous le pseudonyme Vinny Bigwhiteboy. Son discours, venir tuer Gab Roy et Jay St-Louis lors d’un show au Café Chaos. Les échanges de menaces, insultes et messages se sont accumulés pendant deux semaines sur les murs des événements publics. Le gros du message était que ce Vinny se présenterait le 20 mars au Café Chaos avec une arme pour descendre les artistes. Internet étant ce qu’il est. L’histoire a pris des ampleurs démesurées. Bien sûr ça avait tout l’air d’un ‘’troll’’, une grosse blague de mauvais goût. Mais il y a toujours une possibilité, une mince chance que la personne qui lance ces menaces soit vraiment sérieux. Et c’est justement ce qui a inquiété l’équipe et les gens du public.

Suite à de vraies inquiétudes émises par des membres de l’équipe et du public, la veille de l’événement, des mesures ont été prises pour assurer la protection autant du public, du staff de l’établissement et des artistes. La sécurité a été accrue et les policiers ont été prévenus. Des menaces de mort, vraies ou en blagues, ne sont jamais à prendre à la légère.

Le 20 mars dernier. Une vidéo a été mise en ligne par le fameux Vinny Bigwhiteboy, dévoilant sa vraie identité et annonçait que toute l’histoire était une blague. Mais c’est une blague qui avait été trop loin. Les policiers ont été prévenus qu’il avait été identifié et ils ont procédé à son arrestation le soir-même.

Il a été interrogé par les policiers puis relâché sous certaines conditions, en attendant la suite des événements. Gab Roy et Jay St-Louis ont pris la décision de ne pas faire de déposition écrite. Compte tenu de la nature des accusations, le procureur a tout-de-même décidé de conserver le dossier. Il est présentement en attente de son procès qui aura lieu en avril. D’ici-là, il est sous conditions de ne pouvoir utiliser les réseaux sociaux ou YouTube, ce qui explique que nous n’ayons pas eu de ses nouvelles depuis.

Ce n’est pas parce qu’on est sur Internet que tout est permis. Les gens ont tendance à trop prendre à la légère ce qu’ils écrivent et ce qui s’y passe. Être assis derrière un écran, devant un clavier ne rend personne invincible ou intouchable. Avoir une certaine conscience quand on écrit sur les réseaux sociaux est important, car on ne réalise pas l’ampleur de nos mots.

Cath Brunet

Cath.A.Strophic Productions

La corde sensible

Je suis une personne aimable, patiente, ouverte, gentille, souriante, symptique… mais aussi humaine. Il y a donc des choses qui me tappent sur les nerfs à moi aussi! Je vous fais un petit topo ce matin, probablement que vous allez y reconnaître des irritants:

– Le  »bruit de grand-mère »… tsé l’espère ce raclement de gorge avec la bouche fermée pour quand ça te pique dans le fond de la gorge mais tu peux pas gratter… Ça me fait déjà dresser le poil sur les bras de l’entendre de loin… mais quand quelqu’un le fait devant moi pendant que je lui parles! AHHHHHHHHHHH

– Les gens qui se faufilent devant toi dans une ligne et font semblant de pas te voir… comme quand tu attends le métro ou pour entrer quelque part… Écoute, je fais 5pi9, je parles fort, tu m’as vu, viens pas dire le contraire!

– Quand tu es avec quelqu’un et que la personne/groupe décide qu’il a faim… pourquoi est-ce que ça prend toujours 45 minutes choisir?? L’autre te dit qu’il a faim, puis te demande ou TU veux aller manger… C’EST TOI QUI A FAIM! DÉCIDE BATARD!!!

– Les gens qui comprennent pas la loi 101. Pour mettre tout le monde à niveau, cette loi concerne, et je cite  »la langue normale et habituelle du travail, de l’enseignement, des communications, du commerce et des affaires ».  Si je marche dans la rue à Montréal et que je parle à quelqu’un en anglais, ÇA A AUCUN RAPPORT AVEC LA LOI 101!!!!

– Les gens qui disent  »LOL »… je parles pas de ceux qui l’écrivent sur internet, je parles des gens qui le DISENT dans une conversation. RIS DONC POUR VRAI À LA PLACE!!!

– Quand tu vas à des funérailles/souper de famille étendue/ réunion intergénérationnelle et que tu rencontres des gens qui te disent  »Tu te rapelles-tu de moi?? La dernière fois que je t’ai vu tu étais haute comme ça (main au niveau des genoux)… La dernière fois que j’étais  »haute comme ça », j’avais probablement autour de 2 ans 1/2… Là j’en ai 22… D’APRÈS TOI!?!

– Les gens qui s’obstinent/argumentent… principalement quand on viens de prouver qu’ils n’ont pas raison… Je suis pas une personne qui aime s’obstiner à la base, alors viens pas EN PLUS m’obstiner sur un sujet qui m’appartiens (comme mon travail), me dire que j,ai tort et quand je prouves que tu as tort dire  »ah mais t’as pas compris ce que je voulais dire »…. Sérieusement, je pourrais faire un meurtre

– Les filles dans les bars qui font semblant d’être saoules… quand elles sirotent le même sex on the beach depuis le début de la soirée…  »HAHAHAHA omg j’suis tellement saoule genre est ou ma chum de fille que j’la frenche, hey les gars abusez pas de moi tsé j’suis saoule »… Hey championne, lâche de venir déranger les gens dans les bars et ouvre-toi un compte doyoulookgood si t’as si besoin d’attention!

– Les bas à orteils… KESSÉ ÇA!

– La glace dans son verre au restaurant… soit tu en a pas, soit ils mettent 475 glaçons dans ton verre… Un juste milieu s’il vous plaît?

– Les annonces télévisées de produits amincissants qui montrent un avant-après sans montrer le visage.. ON SAIT TOUS QUE C’EST PAS LA MËME FILLE!

Je passe pour une enragée mais je sais que vus tous qui lisez cet article ont plein d’irritants du genre.

Commentez cet article avec votre/vos irritants, qu’on se partes un petit chialage 🙂

Lune

La lune,la silencieuse. Seule ce soir dans son ciel d’étoiles sans nuages. Elle apparaît en croissant, on dirait qu’elle sourit car elle sait quelque chose que tous les autes ignorent. Mais dis-moi, lune mystérieuse, quels secrets caches-tu? Si je savais déceler tes phases et tes cycles, peut-être pourrais-je comprendre ton humour intrugiant. Je me représente en elle, seule à sourire d’un secret propre à moi-même. Pourrions-nous les partager? Mais un secret n’et est plus un une fois partagé. Lune sage, enseigne-moi ta passion. Il brille en ton ciel autant d’étoiles qu’en ses yeux. T’y reflètes-tu aussi? Est-ce donc cela ton secret? Lune fière, raconte-moi ton histoire. As-tu souvent autant brillé pour quelqu’un? C’est en toi que l’habrite ma flamme, lune éternelle, car son intensité un jour me brûlera. Lune confidente, garde bien mon secret, car pour la première fois j’aime sans frontières. Puisse-t-il être une de tes étoiles, fondu dans l’atmosphère. Et que seul l’homme que j’aime puisse l’apercevoir. Lune égoiste, garde en ton sein mon coeur, qu’il puisse l’atteindre sans jamais le briser. Astre sensuelle, enveloppe-moi de ton châle pour que lui seul puisse deviner mes charmes. Cache-nous derrière ton masque, nous qui sommes comme toi, êtres d’éternité. Lune, ma silencieuse, garde notre secret et offre-nous une place en ton ciel.